top of page

NOS ACTIONS

Après 10 ans de lutte pour alerter, sensibiliser, informer les milieux artistiques et culturels sur les inégalités tant dans la diffusion que dans l'aide à la création, nous faisons le constat que rien ou presque n'a changé. Beaucoup d'effets d'annonce, de discours compatissants, mais peu, très peu, d'actes et d'évolutions concrètes.

Nous nous interrogeons donc sur la prégnance de ces freins et réfléchissons aux outils à élaborer pour parvenir à l’égalité réelle. Mener à bien cette analyse et élaborer ces outils est une priorité depuis 2019.

Pour cela, il nous semble important de continuer à multiplier nos interventions dans l'espace public (conférences, ateliers, happenings, performances, actions médiatiques, etc.) et à amplifier les rendez-vous que nous avons déjà su instaurer avec le public.

Mais il nous faut aussi agir auprès des décideurs pour la mise en place effective de l’égaconditionnalité des financements. Le préalable est la production annuelle de données chiffrées. Devant les réticences des structures culturelles à produire ces statistiques, nous continuons à travailler avec le Ministère de la Culture à la mise en place d’une méthode commune et obligatoire. L’égaconditionnalité est un concept promu par le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et hommes, qui recommande de conditionner les financements publics à l’égalité femmes-hommes. L’argent public doit non seulement ne pas conforter les stéréotypes de sexe mais au contraire constituer un levier pour les faire disparaître.

En outre, si la prise de conscience des stéréotypes et des constructions de la pensée qui conduisent à reproduire les inégalités est une étape nécessaire, il nous semble fondamental, pour qu'elle débouche sur une égalité réelle, qu'elle se traduise en actes quantifiables. C'est pourquoi, nous axons notre travail de l'année 2020 sur l'élaboration d'outils précis à mettre en œuvre dans le cadre de la Déclaration d’intention pour l'Égalité.

Nous travaillons à l'élaboration d'un carnet de bord qui pourrait fournir de nouveaux critères d'utilisation des subventions tenant compte de la parité femmes-hommes. Mais aussi à la façon d’exister dans l'espace public et d’interpeller les pouvoirs publics pour que nos revendications ne restent pas de l'ordre de la plainte, comme se complaît à la mettre en scène notre société du spectacle, mais d'actes forts de citoyen·ne·s actif·ve·s qui prennent leur destin en main.

bottom of page